Les impacts environnementaux
Les forages nécessitent une emprise très limitée et les nuisances relatives aux travaux de forage sont localisées et limitées dans le temps.
L’eau géothermale n’interagit pas avec les différentes couches géologiques ni avec les nappes phréatiques. Les milieux naturels sont donc préservés. Au moins 3 tubages en acier, séparés chacun par un tubage en béton très résistant, créent une barrière au niveau de la nappe phréatique. De plus, le tubage dans lequel circule l’eau géothermale est soumis à un contrôle régulier. Cette architecture permet d’éviter toute communication entre les couches géologiques. Il n’y a donc pas d’altération du milieu naturel.
Au fur et à mesure de la vie de l’exploitation, d’autres contrôles stricts sont menés à un rythme régulier afin de vérifier l’absence de fuites, de dépôts minéraux ou d’endommagement du matériel de pompage.
En exploitation, l’emprise au sol est également limitée. Par exemple la centrale de Rittershoffen a une emprise au sol de l’ordre de 2ha pour une capacité de 24 MW.
La réinjection d’eau dans le réservoir (à la fin des forages ou en exploitation) peut induire des vibrations dans le sous-sol. Grâce à un réseau de capteur déployé en amont de la réalisation des forages, ces vibrations sont mesurées en temps réel. Les paramètres d’injection de l’eau peuvent alors être adaptés pour éviter de générer des mouvements qui soient ressentis en surface.
D’autres suivis sont effectués tout au long de la vie des installations, notamment le suivi GPS des mouvements lents du sol, le suivi de la radioactivité naturelle, le suivi du niveau sonore et l’analyse du sol, de la faune et de la flore.