Foire Aux Questions

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Questions les plus posées

Une étude du cycle de vie sur la centrale de Rittershoffen a été publiée dans des revues scientifiques. Celle-ci tient compte des émissions de gaz dans l’atmosphère par le séparateur. Ces études mettent en lumière que l’impact carbone de cette centrale est de moins de 5g d’eqCO2/kWh de chaleur, ce qui est extrêmement bas à comparer à d’autres énergies fournissant de la chaleur.  

Par ailleurs, la centrale permet d’éviter les émissions de 40 000 tCO2 /an à l’usine Roquette Frères à Beinheim, la géothermie étant substituée à du gaz naturel beaucoup plus émetteur de CO2. 

Les forages nécessitent une emprise très limitée et les nuisances relatives aux travaux de forage sont localisées et limitées dans le temps.  

L’eau géothermale n’interagit pas avec les différentes couches géologiques ni avec les nappes phréatiques. Les milieux naturels sont donc préservés. Au moins 3 tubages en acier, séparés chacun par un tubage en béton très résistant, créent une barrière au niveau de la nappe phréatique. De plus, le tubage dans lequel circule l’eau géothermale est soumis à un contrôle régulier. Cette architecture permet d’éviter toute communication entre les couches géologiques. Il n’y a donc pas d’altération du milieu naturel.  

Au fur et à mesure de la vie de l’exploitation, d’autres contrôles stricts sont menés à un rythme régulier afin de vérifier l’absence de fuites, de dépôts minéraux ou d’endommagement du matériel de pompage.  

En exploitation, l’emprise au sol est également limitée. Par exemple la centrale de Rittershoffen a une emprise au sol de l’ordre de 2ha pour une capacité de 24 MW.  

Les séismes induits sont des évènements sismologiques déclenchés directement ou indirectement par des activités humaines. Ils ont généralement des effets très locaux, et le plus souvent imperceptibles pour l'homme.
Le schéma ci-dessous rappelle les seuils fixés pour les différentes activités humaines. Ainsi, les seuils fixés pour la géothermie haute température sont en dessous de ceux relatifs à d’autres activités beaucoup plus communes telles que le train ou le BTP.A titre de comparaison, les vibrations ressenties par un événement sismique à 2,1 correspondent à celles du passage d’un camion.

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Description générée automatiquement

Ce type d’évènement, qui reste bien en deçà des vibrations pouvant être générées par d’autres activités humaines telles que le BTP ou le rail, fait partie des aléas d’exploitation d’une centrale de géothermie haute température. C’est pour cette raison que la centrale est monitorée en temps réel, avec des équipes d’astreintes prêtes à intervenir 24h/24, 7j/7. 


 

Les opérations de géothermie haute température ne génèrent pas en elles-mêmes de radioactivité mais elles conduisent à faire remonter en surface deux types de matériaux radioactifs d’origine profonde :  

  • Des déblais de forage : il s’agit de volumes de matériaux limités (de l’ordre de 20 m3 par kilomètre foré), produits pendant une phase relativement courte.  
  • L'eau géothermale peut transporter du radon et du radium, à travers la canalisation au sein de laquelle elle circule (circuit primaire) en circuit fermé ; elle n’a pas de contact avec les aquifères ni avec l’extérieur. 

Les questions liées à l'exploitation

La fumée du séparateur est constituée de vapeur d’eau à près de 99%. Par ailleurs, l’eau géothermale contient de nombreux minéraux dissous, mais qui ne sont pas présents dans les gaz. Ces minéraux sont constitués pour 99% de chlorure de sodium (sel de cuisine), de potassium et de calcium. 

En situation d’exploitation, le séparateur est utilisé en cas de baisse importante et rapide de la consommation de chaleur de l’usine Roquette Frères ou de coupure sur le réseau électrique. Il permet de maintenir une circulation d’eau chaude à bas débit pour éviter des chocs thermiques sur les installations. Le passage de l’eau géothermale sur séparateur fait partie des situations normales lors de l’exploitation.
Le séparateur est utilisé lors de l’arrêt et du redémarrage de la centrale, au moment des opérations de maintenance.
 

Depuis la mise en service de la centrale en 2016, les émissions de CO2 liées à l’utilisation du séparateur représentent environ 15 tCO2 émises / an, équivalent à l’empreinte carbone annuelle d’1 foyer de 2 personnes. 
Par ailleurs, la centrale permet d’éviter les émissions de 40 000 tCO2 /an à l’usine Roquette Frères à Beinheim, la géothermie étant substituée à du gaz naturel beaucoup plus émetteur de CO2.
Une étude du cycle de vie sur la centrale de Rittershoffen a été publiée dans des revues scientifiques. Celle-ci tient compte des émissions de gaz dans l’atmosphère par le séparateur. Ces études mettent en lumière que l’impact carbone de cette centrale est de moins de 5g d’eqCO2/kWh de chaleur, ce qui est extrêmement bas à comparer à d’autres énergies fournissant de la chaleur.

Les questions sur le lithium

Le procédé d’extraction directe de lithium développé par Eramet nécessite de l’eau douce, comme tous les procédés. Le besoin est considérablement moindre que pour la plupart des autres procédés d'extraction de lithium (salar ou roches).

Un programme de R&D ambitieux a été mis en place pour réduire la consommation en eau par essais sur des technologie innovantes. Nous nous appuyons également sur les optimisations de l’usine d’Eramet en Argentine qui a réussi à diviser par 2 sa consommation en eau depuis le début des essais. 

La concentration de lithium dans les eaux géothermales est mesurée depuis plusieurs années. Les études ont démontré une stabilité de cette concentration dans le temps autour de 180mg/l. Une centrale qui aurait les caractéristiques type Rittershoffen avec des débits industriels produirait 1800 à 2000 t LCE/an.  

Nous affinerons nos estimations au fur et à mesure de l’avancée du projet. A ce stade nous envisageons une exploitation possible pendant au moins 25 ans.  

Les dernières études ont démontré que la concentration de lithium hors exploitation est stable dans le temps. Contrairement à la chaleur qui se recharge au contact des roches du réservoir, les processus permettant de réenrichir l'eau géothermale en lithium sont aujourd'hui très mal connus.  

Cependant, même avec l'hypothèse de l'absence de recharge en lithium par les roches, la ressource identifiée en lithium contenue dans l’eau géothermale permet d’envisager une production de lithium sur le long terme. 

Le procédé d’extraction de lithium est un procédé par absorption et désorption en utilisant de l’eau. Il n’y a pas d’utilisation de produit chimique pour l’étape d’extraction. Les étapes de purification sont identiques à celle d’un procédé de traitement de l’eau. 

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